Sanction des banques européennes suite au Stress Test

La crise de 2008 a fait prendre conscience que certaines institutions n’étaient pas assez solides et pouvaient entraîner dans leur chute tout un pan du secteur financier. C’est ainsi que l’autorité bancaire européenne (EBA) a révélé dernièrement  les résultats de tests de résistance pour de nombreuses institutions de l’Union Européenne. Si la plupart des établissements semblent être en mesure de résister à un nouveau choc financier, certains établissements ont montré quelques faiblesses, telle que la Société Générale. Pour quelques établissements, les risques sont encore plus prononcés.

Une rentabilité de plus en plus précaire

Une des principales inquiétudes concerne le faible taux de rentabilité groupes bancaires, à cause du contexte défavorable et du faible taux d’intérêt. Le ralentissement économique, la frilosité des collectivités territoriales et la dette élevée de l’état français provoquent aussi bien le maintien du taux d’intérêt à un niveau historiquement bas, mais aussi un relatif investissement en dessous des attentes.

Un marché aux abois et des institutions qui souffrent

Malgré des résultats plutôt encourageant, à de rares exceptions près, plusieurs titres ont chuté en bourse suite  à la publication du rapport par EBA. Beaucoup d’analystes ne comprennent pas cette nervosité et cette dépréciation, et souligne que le contexte macro-économique montre quelques signes de faiblesse, avec en arrière fond le Brexit et ses possibles conséquences. Société Générale, visée par ce rapport, a fait partie des institutions ayant le plus chuté en bourse. Malgré des résultats positifs et sa filiale boursorama banque qui obtient de très bons résultats, la bourse semble sanctionner la relative faiblesse de l’organisme financier face à un possible nouveau choc financier. Du côté de Boursorama banque, l’arrivée de nouveaux acteurs tels que monabanq complexifie la situation du marché, où les français montrent toujours une certaine frilosité à faire le premier pas.