Recul du prix du pétrole : faits et conséquences

Deux faits marquant se disputent la vedette sur les marchés boursiers en cette fin août. D’un côté, la dévaluation de la monnaie chinoise et la chute des bourses de ce pays, nous y reviendrons sous peu ; de l’autre, le recul quasi permanent des cotations de l’or noir.

Ces deux facteurs sont importants et méritent d’être traités ici pour deux raisons liées. Tout d’abord, la plupart des grandes banques internationales sont largement exposées sur les marchés boursiers et il est avisé de garder un œil sur leurs cours, dussent-ils pâtir sérieusement de ces événements. Ensuite, en tant que clients de ces banques, si votre épargne classique est garantie jusqu’à 100.000 euros par le gouvernement, ce que vous avez placé en bourse, de manière directe ou indirecte, ne l’est pas.

Surveillez donc non seulement vos placements mais également les cours de vos comptes-titres ou de votre assurance-vie (beaucoup de gens oublient trop souvent qu’il s’agit également là d’un produit d’investissement, certes stable, mais quand même lié aux marchés financiers).

Chute progressive des cours du WTI et du Brent

En treize mois, la valeur du pétrole sur les cours internationaux à chuté de quasi 60%. Vous n’en avez certes pas complètement perçu l’impact à la pompe, mais cela est dû à divers facteur stabilisateurs (taxes et coûts de transformations et de transport principalement). Cette semaine, le cours du baril WTI est tombé à moins de 42,5 dollars, son cours le plus bas depuis février 2009, plus très loin du niveau de 2004 (qui se situaient vers 30$).

Trois facteurs concourent à cette situation : la stagnation de l’économie européenne, le fort ralentissement de l’économie chinoise et hausse de la production saoudienne.

Conséquences et prévisions

A l’exception des secteurs des pays occidentaux tournés vers la fourniture de ces marchés, cette chute est particulièrement bénéfique pour les pays importateurs. A l’opposé, pour les pays exportateurs, les prix se situent désormais très en dessous de leur « point mort budgétaire », signifiant par là qu’à part de rares exceptions (Qatar et Koweït), ces pays sont bien en deçà du niveau qui leur permet d’équilibrer leurs comptes.

Cette situation est particulièrement pénible pour des pays aux économies fragilisées comme la Russie, l’Iran ou le Venezuela. A court ou moyen terme, cela risque de conduire à des augmentations de dettes publiques ou à des réductions drastiques de leurs dépenses publiques et/ou de leurs investissements, deux options susceptibles d’avoir des répercussions en cascade sur d’autres marchés.

Nous voilà donc face à une situation potentiellement déstabilisante tant au niveau local que global. On ne peut donc que recommander aux petits investisseurs d’éviter les marchés à risque et de se replier sur des marchés locaux et/ou réputés très stables (immobilier, par ex.). Vous pouvez aussi diversifier vos solutions d’épargne.

N’hésitez pas pour en savoir plus à consulter nos pages spécialisées « Epargne en ligne » et « Placements » afin de voir quelles sont actuellement les banques qui pourront au mieux répondre à vos attentes et à vos besoins.

Et si vous souhaitez ouvrir un nouveau compte en banque, nous avons mis en avant, en ce moment, la banque ING Direct, tant pour sa stabilité générale que pour son offre promotionnelle très avantageuse.

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