Qu’attendent les Français de leur banque idéale ?

Sans doute la meilleure epargne des Français, l’assurance vie est aussi un véhicule de prévoyance. Elle peut être nantie pour rembourser par exemple un credit en ligne. Les contrats d’assurance permettent également d’accéder à des fonds en Euros afin de dynamiser l’épargne. Mais comme la majorité des Français ne disposent pas assez de marge financière pour engager un gestionnaire privé de patrimoine, l’offre reste l’apanage des privilégiés. De nouveaux opérateurs tentent de démocratiser la gestion de portefeuille afin que tout le monde y accède. Comment s’y prennent-ils ?

L’entrée en jeu des robo-advisors

Apparus au Etats-Unis, les robo-advisors sont une solution d’aide à la gestion d’épargne. Ils sont proposés par de nouvelles entreprises appelées « FinTech ». Cette offre permet d’accompagner les épargnants afin qu’ils parviennent à construire des portefeuilles investis sur les marchés financiers. Les robo-advisors présentent l’intérêt de bénéficier des tarifs intéressants, d’autant plus qu’ils ne perçoivent pas leurs commissions sur les fonds souscrits, ce qui garantit entièrement leur indépendance. Pour y parvenir, ils font appel aux nouvelles technologies et misent sur les produits financiers qui ne requièrent que très peu de frais.

Les start-ups françaises qui défilent sur le ring

Généralement, les FinTechs françaises proposent leurs services à travers l’enveloppe fiscale qu’est l’assurance vie. Advize présente la gestion conseillée par l’entreprise Morning­star. Si ce type de gestion n’est seulement autorisé que pour les fortunes dépassant le million d’euros, Advize a fait en sorte d’élargir la clientèle en se rémunérant sur une partie des frais de gestion, soit 0,85 % en matière d’unités de compte, 0,6 % sur le fonds en euros. En collaboration avec Suravenir, Marie Quantier soulève le défi en proposant également la gestion conseillée. Avec Yomoni, l’investissement se fait via des trackers. Ici, l’avantage réside dans le prix. Les frais de gestion étant unifiés pour s’établir à 1,6 % par an. Pour la FinTech FundShop, la solution de gestion de patrimoine se fait à travers l’assurance en ligne de grandes banques comme Crédit Agricole ou encore Société Générale.