Que faut-il attendre des banques en ligne en 2018

Que nous réservent les banques en ligne pour 2018 ? La meilleure épargne, le crédit en ligne et l’assurance en ligne risquent d’en être impactés. Petit tour d’horizon.

Prix encore plus attrayants

Les banques en ligne continuent de pratiquer une tarification plus avantageuse que celle pratiquée par les banques traditionnelles. Les banques classiques continuent, malgré l’essor des néo-banques et l’arrivée d’Orange Bank, d’augmenter leur tarification. Une étude, réalisée par UFC-Que Choisir, fait état d’une augmentation de 2,2 % en 2018, par rapport à 2017, des frais bancaires appliqués par les banques traditionnelles. Cette étude révèle que, depuis 2013, le coût d’un compte bancaire a, en moyenne, augmenté trois fois plus vite que l’inflation, soit 9 % par rapport à 3 %.

Les banques en ligne restent donc très avantageuses et se démocratisent grâce à de nouvelles offres gratuites. Les banques traditionnelles vont fidéliser leurs meilleurs clients pour éviter qu’ils ne soient attirés par les sirènes des banques en ligne au détriment de leurs autres usagers qui seront davantage pénalisés en cas d’incidents de paiement ou de comptes inactifs.

Banque mobile : Banque Postale et BPCE

Tandis que les banques en ligne planchent sur l’optimisation de leurs applications mobiles, deux monstres arrivent sur le marché. La Banque Postale : appelée en interne Neobank, cette banque en ligne envisage, début 2019, la commercialisation de son offre et commencera une campagne pour recruter des agents.

Le groupe BPCE, après son rachat en 2016 de la néo-banque Fidor, souhaite opérer, cette année, le déploiement d’une part de son offre digitale en France. Le groupe va d’ailleurs consacrer 600 millions d’euros annuellement, jusqu’en 2020, à cet effet.

Evolutions réglementaires

Les banques d’investissement et les banques privées doivent tenir compte, en 2018, du MIF II qui les oblige à revoir les prix de certains tarifs. À partir du 18 janvier, les banques de détail seront soumises aux conditions du DSP2, cadre européen relatif aux moyens de paiement en ligne nécessitant un renforcement de la sécurité.

De leur côté, les Fintech pourront accéder aux données des clients des établissements bancaires mais celles-ci brandissent l’étendard du respect de la vie privée.
En mai 2018, un nouveau règlement européen, relatif aux données, verra le jour. Il obligera les institutions à informer leurs clients sur l’utilisation qui sera faite de leurs données personnelles.