Evolution du secteur bancaire, une bonne chose ?

L’arrivée de nouvelles banques est saluée actuellement, surtout lorsque l’on sait que de nombreuses agences ferment en France afin de restructurer un secteur de plus en plus décrié et responsable en grande partie de la crise économique qui plonge le monde dans une forme d’obscurantisme depuis 2008. L’essor de la banque en ligne est l’une des raisons de la diminution des effectifs en agence physique, la seconde est bien entendu les frais engendrés par ces banques pour un service qui n’est pas vaiment à la hauteur de ce qui est espéré par les clients.

Ce petit cataclysme dans le secteur bancaire commence à attirer le regard de grands groupes internationaux qui n’hésitent plus à créer leur propre banque sur fond de leur plantureux bénéfices et ainsi se substituer aux organismes financiers classiques, c’est le cas notamment actuellement de la banque PSA qui permet aux consommateurs de souscrire à un prêt auto directement auprès d’un concessionnaire Peugeot, par la même occasion, vous permettrez au constructeur de connaître l’état de vos finances comme c’est déjà le cas dans les grandes surfaces où vous donnez entièrement confiance à une caissière pour vérifier auprès de la banque nationale votre solvabilité.

Le monde de la banque évolue, si la banque en ligne était censée permettre à chacun d’effectuer des opérations ne nécessitant pas de conseil, elle est vite devenue un modèle économique et une source de revenus supplémentaires pour les organismes financiers qui peuvent réduire leurs coûts de manière drastique. L’arrivée de nouveaux acteurs comme Orange Mobile suscite tout de même pas mal de question quand à une certaine déontologie du secteur tout entier qui ressemble de plus en plus à une vogue de fin d’été entre un camps gitan et une centrale nucléaire.

Des acteurs comme BNP Paribas, LCL voir même la Société Générale via sa banque en ligne Boursorama, sont de plus en plus décriés par leur clientèle qui ne trouve plus en ces organismes financiers le service dont ils avaient l’habitude d’être crédité voici quelques années encore. Peut être du à une mauvaise politique de ressources humaines qui préfère engager du personnel manipulable plutôt que du personnel qualifié.