Crédits immobiliers : petite hausse du coût

Le marché immobilier français bat des records de dynamisme depuis le printemps 2015. Cependant l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis ne risque t’elle pas de stopper cette  embellie ? En effet, aux Etats-Unis, quelques jours après le scrutin présidentiel, le taux des emprunts d’Etat (OAT : obligations à terme à 10 ans) est monté à  0.82 % alors qu’il était à 0.09 % seulement le 7 septembre. C’est ce taux OAT qui commande le taux des crédits  immobiliers. Les banques commencent donc à légèrement élever leur taux de crédit en raison de l’incertitude de la politique à venir de Donald Trump et des relations qu’il va entretenir avec l’Europe. Boursorama banque a d’ailleurs déjà relevé son taux contrairement à ING Direct qui l’a baissé. Monabanq, quant à elle, dévoilera ses offres plus tard.

Plus de transactions

Les acquéreurs français étant très sensibles à la hausse des taux bancaires, ils effectuent plus de transactions, puisqu’elles affichent une hausse de 23 % en un an, au 1er novembre. Profiter d’une bonne offre de crédit est la première motivation d’achat des français ce qui entraîne presque une pénurie de bien à vendre.

Accélération des projets en cours

Les demandes de renégociation des prêts en cours (plus de la moitié de la production de crédits) diminuent donc. Les projets d’achat en cours s’accélèrent donc dans la crainte de taux plus élevés à l’avenir. Mais, au final, les acheteurs retrouvent les conditions très avantageuses du printemps dernier. Finalement,  le monde de la banque  européenne opte pour une politique de taux très faibles pour ne pas fragiliser leur économie.

Réveil du marché

Il semblerait  que l’année  2016, et sans doute 2017, connaîtra un record du nombre de transactions dans l’ancien. Cela fait suite à trois années de stagnation, de 2012 à 2015. Le marché se réveille donc et l’on  ne peut que s’en réjouir !