La City s’inquiète pour ses grands groupes bancaires…

Et pour cause, la finance britannique peine à retrouver un second souffle dans un contexte économique et social plutôt tendu. Paradoxalement, un premier coup d’œil à la santé de ces entreprises ne nous permettrait pas de penser à une relative fragilité. En effet, rappelons-nous que le royaume-uni est l’un des derniers pays à avoir ressenti les effets de la crise qui est maintenant bien loin derrière elle.

Avec un renforcement de leurs actifs et une prise de risque beaucoup plus raisonnée, les banques britanniques n’ont maintenant qu’un seul objectif en tête : la croissance ! Mais hélas, le dernier trimestre n’aura pas sonné présent au niveau des chiffres pour croire suffisamment à un relèvement clair et définitif.  Les HSBC, Barclays et autres  Lloyds banks naviguent en plein océan de tempête.  Entre le surf sur les turbulences du continent asiatique où la première banque européenne réalise l’essentiel de son chiffre d’affaire et la planche à voile battue par le vent des mauvais revenus d’investissement en net recul, il va sans dire que les banques anglaises rament.

Là où ça va mal, c’est quand les marges se restreignent et quand le volume des prêts diminue. Alors que fait-on dans ce cas là? C’est simple, pour préserver son bénéfice on réduit les coûts, on ferme des agences (Lloyds annonce faire la fermeture de 200 agences et près de 9000 suppressions de postes), on vend des actifs (Jes Staley, le nouveau boss de Barclays cède à out va sur les marchés Européens et Africains).

Et la palme du plus mauvais élève revient à la Royal Bank of Scotland. La banque britannique sauvée par « l’état providence » en 2008 entame sa neuvième année de pertes avec un record d’un milliard de livres au premier trimestre.

Espérons qu’outre manche nos bons élèves comme Boursorama Banque ou encore Monabanq sauront tirer leurs épingles du jeu vis à vis de leurs confrères. Cocorico !