Les banques américaines vers plus de transparence dans les activités

Acteurs incontournables de la finance internationale, les banques, appelées aussi  « intermédiaires financiers » par les économistes, joue un rôle crucial dans le processus de création monétaire. Un développement sur les marchés financiers a eu pour conséquences la désintermédiation traditionnelle sur les dépôts et les crédits remplacée par le profit de nouvelles activités.

Le marché monétaire par « Money Market Mutual Funds » révèle la création de rémunérations plus importantes par des produits, à l’image des dépôts bancaires,  offrent la liquidité nécessaire.

Un changement radical de rémunération se faisant non plus sous forme de marges dans leurs rôles d’intermédiation, mais désormais des commissions, tout en sachant qu’à ce jour, ces activités représentent une large partie de leurs rémunérations.

La situation de complexifie… Les banques offrent des produits de plus en plus sophistiqués dans un souci de répondre le plus souplement possible à la demande de leurs clients à l’image de la banque Boursorama ou encore Hello Bank.

Steven Munchin, en qualité de nouveau secrétaire au trésor Américain promet une sécurisation du système bancaire par la création d’un texte fondateur, visant à l’assouplissement des règles de séparation entre activités de dépôts et d’investissement, dans un objectif de retour au texte abrogé sous le président Clinton, datant de la sortie du Crack Boursier de 29.

Dans un souci de protection du leadership des plus grandes firmes Américaines, ce nouveau texte devra s’adapter aux activités dites spéculatives à l’instar du Glass-Steagall Act. Les conséquences d’une séparation entre les banques et leurs activités d’investissement, seraient dramatiques tant sur les marchés financiers, tant sur les liquidités.

Une révision de la règle « Volcker » instaurée sous la présidence d’Obama, impliquant une modification du rôle des banques à ce jour « agent », n’ayant aucun pouvoir d’achat de titres sans trouver au préalable les investisseurs acheteurs, voilà exactement ce que le nouveau secrétaire au trésor veut faire évoluer.

La politique de Donald Trump se plaçant en tant que défenseur des victimes de la crise et de l’épargne, visait uniquement à imager sa concurrente « madame Clinton » en candidate de Wall Street !

Désormais Goldman Sachs est aux manœuvres, la forte probabilité d’une aide totalement consacrée à une mise en œuvre complète au profit des grandes banques d’investissement est quasi annoncée, sous réserve de l’acceptation du congrès !